LA COCAÏNE

Publié le par Yakadha

Origines:

Depuis des millénaires, la feuille de coca est utilisée par les populations des Andes à des fins religieuses, thérapeutiques ou sociales. D’autre part, elle renforce l’endurance et la résistance à l’altitude et diminue la faim.

 En 1860, le principe actif de la feuille de coca est découvert : on le nommera tout naturellement “cocaïne”.

Dès 1870, on commercialisera des boissons énergisantes contenant de la cocaïne par la macération des feuilles de coca ( Vin Mariani et Coca-Cola).

La cocaïne sera également utilisée médicalement comme anesthésique local (endort l’endroit de contact).

Freud sera le premier médecin à décrire son usage par voie nasale. Il le prescrira comme remède contre la dépression.

 Fin 19ème siècle, les premiers cas de cocaïnomanies apparaissent remettant en cause son usage thérapeutique.

Depuis 1921, la cocaïne est interdite sauf pour usage médical (utilisation de cocaïne et de ses dérivés synthétiques en dentisterie et ophtalmologie).

Elle continuera d’être consommée clandestinement jusqu’à nos jours. Au gré des modes et des époques, son succès fluctuera.

Traditionnellement considérée comme le «champagne» des drogues, la cocaïne connaît aujourd’hui un regain de popularité au sein de toutes les classes sociales.

 

  •  Qu'est-ce que la cocaïne?

La cocaïne est  une substance extraite des feuilles d’un arbrisseau sud-américain le Coca.


C’est  un psycho-stimulant,  qui accroît la vigilance et la concentration. Ses effets sont courts, de 30 à 45 minutes, et sont suivis d’une période de lassitude parfois déprimante.

Elle peut être sniffée, injectée et fumée sous forme de crack (= free base).
La dépendance psychologique est très forte, à cause du sentiment de puissance et de maîtrise qu’elle procure et de la courte durée de ses effets qui mène à vouloir en reprendre.

 

  • La coke se présente sous 3 formes :

          1) La poudre blanche : ( chlorhydrate de cocaïne) qui peut être avalée, sniffée ou injectée par intraveineuse.​

 

          2) Le cracke :  qui est fumé s’obtient en chauffant, jusqu’à ce qu’il fonde un mélange de poudre de cocaïne, du bicarbonate de soude et de l’ammoniaque.

La réaction chimique provoqué par l’interaction de ces éléments et la chaleur, lorsque séché et solidifié, prend la forme de petits cailloux. Son nom «  crack » lui vient du bruit sec que fait la drogue sous l’effet de la chaleur.

 

 

 

            3) La freebase : est produite par un procédé relativement semblable au crack, impliquant de la cocaïne, de lamoniaque et un solvant (généralement l’ether).

Ces différentes substance sont mélangées avec de l’eau et chauffées, de sorte que la cocaïne se concentre dans la portion éther du mélange qui, une fois évaporé laisse une place à une forme plus pure de cocaïne.

 

  • LES EFFETS DE LA COCAÏNE :

À l’origine, le mot « toxicomane » a été créé pour décrire les effets secondaires négatifs de la consommation régulière de cocaïne.

Cette dernière interfère avec les réactions chimiques du cerveau, provoquant un effet euphorisant bref et intense, immédiatement suivi d’une profonde dépression : on a besoin d’une consommation plus importante, simplement pour se donner l’impression d’être normal.

Mais quelles que soient la quantité prise et la fréquence de consommation  elle peut provoquer de graves troubles du comportement : agitation, peur, panique, violence... et peut entraîner des complications comme la crise cardiaque  et insuffisance respiratoire, qui peuvent entraîner une mort brutale.

Les personnes qui deviennent dépendantes à la cocaïne perdent tout intérêt pour les autres domaines de la vie.

La « descente » provoque une dépression si grave que les cocaïnomanes sont prêts à faire n’importe quoi, y compris tuer, pour se procurer leur dose.

Et s’ils ne l’obtiennent pas, la dépression risque de devenir si intense qu’elle peut les conduire au suicide.

 

Publié dans Cocaïne, Cannabis, Stimulant

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